Des essais en laboratoire à la mise au rebut de véhicules : le parcours d’ingénieure de Rachel Agar

Des essais en laboratoire à la mise au rebut de véhicules : le parcours d’ingénieure de Rachel Agar

Alors que Nissan s'engage en faveur d'un monde plus propre, plus sûr et plus inclusif, l'une des principales priorités de l'entreprise est de recruter des clients d'horizons divers, représentatifs des clients Nissan. Rachel Agar, Senior Environmental Engineer au sein du bureau de stratégie et de planification de fabrication de Nissan Manufacturing UK (NMUK), travaille chez Nissan depuis 12 ans et s'implique avec passion afin d'inciter davantage de femmes et de filles à envisager une carrière dans les domaines de l'environnement, l'ingénierie et l'industrie automobile. À l'occasion de la Journée internationale des femmes dans l'ingénierie le 23 juin, Rachel partage ce que son rôle au sein de Nissan implique, ainsi que ses espoirs pour l'avenir des femmes dans l'industrie.

Rachel l'admet elle-même, son parcours chez Nissan n'a pas été des plus conventionnel. Après avoir étudié la biologie environnementale et la gestion de l'environnement à l'université, elle a commencé par travailler dans un laboratoire, analysant des échantillons d'ADN pour des procès criminels. Elle a ensuite travaillé comme spécialiste de l'environnement pour l'Agence britannique de l'environnement avant de rejoindre Nissan, animée par l'envie passer dans le domaine industriel.

C'est le lancement de la LEAF qui l'a incitée à postuler chez Nissan. « Pour quelqu'un qui s'intéresse à l'environnement, l'électrification et le lancement du premier véhicule électrique grand public ont été des facteurs déterminants ». Ce n'est pas une coïncidence si elle a continué à jouer un rôle clé dans les efforts de Nissan en matière de développement durable chez NMUK, honorant au passage l'héritage de la LEAF.

Rachel contribue désormais à la réalisation des objectifs de Nissan en matière de développement durable en Europe. Elle se concentre actuellement sur la fin de vie des véhicules Nissan de toute la région Europe, en veillant à ce que le processus soit aussi durable que possible et en développant des systèmes pour s'assurer que les batteries des modèles concernés peuvent être recyclées ou profiter d'une seconde vie.

C'est un rôle qui implique beaucoup de responsabilités : assurer la liaison entre les nombreuses parties prenantes, à la fois au sein de Nissan AMIEO et à l'échelle mondiale, mais aussi travailler avec les fournisseurs de services de recyclage dans toute la région. La mise en place de réseaux pour gérer les véhicules hors d'usage est essentielle pour s'assurer que les véhicules sont correctement recyclés en fin de vie. Le recyclage du véhicule comprend plusieurs étapes, le véhicule est dépollué, y compris le retrait de la batterie, les pièces pouvant être réutilisées sont enlevées, puis les matériaux restants sont déchiquetés et triés.

Rachel explique que les gens sont souvent surpris de l'existence de son travail, beaucoup ne réalisant pas la « complexité des processus de recyclage ». Elle tient à souligner que son rôle est la preuve que le recyclage et la réutilisation sont des sujets cruciaux, en particulier en ce qui concerne les batteries. « Il est important d'essayer de prolonger la durée de vie utile des batteries aussi longtemps que possible » et du point de vue du recyclage, « il est important que les batteries soient recyclées correctement pour éviter les dommages environnementaux et la perte de matériaux ». Alors que la transition vers l'électrification se poursuit, il est inévitable que le recyclage des batteries des véhicules électriques devienne plus important, et c'est une chose que Rachel et son équipe sont déterminées à faire progresser dans toute la région.

Rachel admet que les objectifs de Nissan en matière de diversité étaient loin d'être atteints lorsqu'elle a rejoint l'entreprise il y a 12 ans. « Lorsque je suis entrée pour la première fois dans le bureau d'études, il n'y avait pas beaucoup de femmes ! », ajoutant que la disparité entre les genres dans l'automobile « commence vraiment à changer ». Au fil des années passées chez Nissan, elle a constaté un meilleur équilibre en termes de représentation des genres.

En ce qui concerne les mesures à prendre pour inciter davantage de femmes et de filles à rejoindre son domaine, Rachel est convaincue qu'un changement s'impose. « Il faut continuer à mettre l'accent sur les écoles... Je pense que la meilleure chose à faire pour encourager les femmes à entrer dans l'industrie est de leur faire prendre conscience des diverses possibilités qui s'offrent à elles et de ce à quoi un poste dans les sciences et l'ingénierie peut les mener. »

Si Rachel est en quelque sorte une pionnière, elle souhaite inspirer davantage de femmes à suivre ses traces dans l'industrie, non seulement en jouant un rôle dans la promotion de la diversité, mais aussi en contribuant à une amélioration durable dans ce domaine.

Lorsqu'on lui demande quel conseil elle donnerait aux femmes et aux filles désireuses de suivre ses traces, elle répond : « Je leur dirais d'étudier les opportunités qui s'offrent à elle. En appliquant les principes de l'ingénierie et de l'environnement, on peut avoir un impact important au sein de l'industrie automobile tout en favorisant les progrès en matière d'environnement. Bon nombre des activités actuellement menées par l'industrie automobile traitent des questions environnementales, ce qui offre la possibilité de développer une belle carrière et de participer à de nombreux projets intéressants ».